Portrait collaboratrice, De Luca Soly, technicienne administrative à la Résidence autonomie Les Marguerites de Sarreguemines

Fondation

SOLY modifiée 2.0

Retrouvez le témoignage de Soly De Luca, 61 ans, technicienne administrative à la Résidence autonomie de Sarreguemines depuis presque 10 ans. Elle revient avec nous sur son parcours et sur son envie aujourd’hui de travailler pour et avec les résidents de la Résidence autonomie Les Marguerites.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours professionnel ?

J’ai commencé par un CAP secrétariat mais je n’ai travaillé que 2 ans en tant que secrétaire, puis j’ai exploité un restaurant durant une vingtaine d’années. J’ai arrêté, ce métier étant très difficile. Par la suite, j’ai travaillé dans une entreprise de toiture, pendant 11 ans, jusqu’à sa fermeture. Etant au chômage et ayant un contact à la Résidence, j’ai été embauchée en 2013 lorsque celle-ci n’était pas encore rattachée à la Fondation Vincent de Paul. Au départ je suis arrivée en tant que remplaçante mais ce remplacement a duré jusqu’à ce que la personne à mon poste actuel démissionne. J’en ai donc profité pour postuler à ce poste car je connaissais tout le monde depuis plus d’un an et que je parlais le patois, ce qui dans la structure est important.
Je suis secrétaire administrative mais mes tâches sont diverses, secrétaire administrative n’est qu’une infime partie de tout ce que je fais. J’aide au quotidien les résidents dans leurs démarches administratives, prises de rendez-vous, tracas du quotidien etc…, des visites d’admission et de sortie. Je m’occupe de la vie de la maison. Un ouvrier d’entretien est présent tous les matins mais sinon, je gère toutes les autres missions.
C’est devenu de plus en plus compliqué depuis la Covid19 car les résidents ont perdu beaucoup de leur autonomie

Qu’est-ce qu’il vous plaît le plus dans votre métier ?

 Ce que j’aime le plus, c’est le contact avec les personnes âgées et surtout les échanges avec eux. Ils font clairement partis de ma famille. Je suis là-bas tous les jours, je suis très investie dans tout ce que je fais et entreprends. Pendant la période de Covid19, je venais aider les dames en cuisine pendant les week-ends et les repos car tous les repas étaient servis en chambre et il y avait obligation de les livrer. Je faisais les courses pour les résidents. J’investis beaucoup de temps pour ces personnes qui sont isolées, en précarités et très seules. J’essaye de leur apporter un peu de bonheur et de bien-être.
J’ai besoin de voir du monde et j’aime mon travail. Je suis en âge de prendre ma retraite mais je vais continuer encore un peu parce que ce que je fais me plait.

Avez-vous une journée type ? Expliquez-nous vos plus grosses activités.

Je suis centrale sur l’organisation et en mon absence je ne suis pas remplacée. De grands panels d’activités et d’animations sont proposés chaque mois, de la gym, de la réflexologie plantaire, de l’ostéopathie, des ateliers cuisine, des sorties au théâtre. Sur place il y a une ludothèque et une médiathèque. Je coordonne et fais le lien avec les résidents. Chaque mois le planning des activités est distribué aux résidents et, tous les jours, je leur rappelle et vais en chercher certains qui ont tendance à oublier, mais rien n’est obligatoire.

Est-ce que vous pouvez donner un conseil aux nouveaux collaborateurs de la Fondation ?

Je dirai qu’iI faut essayer, qu’il ne faut pas arriver et se dire, au bout de seulement 8 jours, ça ne me plait pas. Il ne faut pas désespérer, il faut essayer d’aller toujours de l’avant car rien n’est jamais perdu, il y a toujours de l’espoir !